1) La définition du péché selon nous ou selon Jésus.
Donc, dans notre société, la notion du bien et du mal tend à disparaître ; qu’est-ce donc que le péché… ? Le péché, c’est devenu le fait de vivre ce qui est mal à mes yeux ; un peu comme la définition de l’égoïste : « un égoïste est quelqu’un qui ne pense pas à moi »… Pour les 2 cas, je suis le centre, je définis le péché comme jel’entends.
Bon, d’accord, nous n’en sommes pas là ! Quoique… beaucoup de personnes (et de chrétiens aussi ?) définissent le péché comme ça les arrange, et sont tolérantes quand ça les arrange.
Et Dieu là-dedans ? C’est un garçon qui revient chez lui après le culte : « De quoi a parlé le prédicateur ce matin ? » demande la maman. « Du péché ; il était plutôt contre ».
Nous allons ce matin encore dire que nous sommes contre ; le problème est quand nous sommes tout contre… Mais nous risquons de continuer à l’être quand nous avons une mauvaise définition du péché.
Voilà une définition du péché qui est commune à la très grande majorité des personnes, des enfants, des jeunes et des adultes, des gens qui ne connaissent pas Dieu comme des chrétiens : c’est avoir des vices, c’est commettre des erreurs. C’est déjà mieux que cette tolérance qui nivelle tout, où tout est beau, pourvu qu’on le fasse avec amour (de soi… ?). Mais comme tout le monde commet des fautes et est imparfait, on se trouve vite dans une bonne moyenne.
Donc, lorsqu’on reconnaît ces fautes, on incrimine notre main qui a commis un geste déplacé, notre langue qui est allée trop loin dans une plaisanterie, notre pensée qui a dépassé ce qu’on critiquait chez d’autres. Et donc, la solution semble bien de corriger notre main, notre langue, notre pensée ; et depuis des années, c’est l’échec, suivi d’une dépréciation de nous-mêmes, où nous finissons par tolérer ce qui hérissait nos poils auparavant.
Et la Bible, comment parle-t-elle du péché ? Quelle en est la définition ?
Et là, surprise, la direction que donne Jésus part dans un autre sens que celui auquel beaucoup pensent. Peut-on changer le mal que nous reconnaissons être en nous ? Quels efforts devrions-nous faire pour changer ? Et si la solution était ailleurs que dans nos efforts ? Ou, plus exactement, où devraient-ils être ? A quoi Jésus relie-t-il le péché ? Qu’est-ce qui fausse la notion du péché et la solution pour le régler ?
Jésus dit : « Quand le Défenseur [le Saint Esprit] sera venu, il prouvera au monde qu’il s’égare au sujet du péché (…) parce qu’il ne croit pas en moi » (Jean 16v8-9). La source du péché est le fait de ne pas avoir confiance en Christ, de ne pas le croire. Le péché n’est pas avant tout un acte : il n’est que le prolongement d’une attitude qui est le manque de confiance en Jésus-Christ.
Le problème du péché ? C’est un peu comme le chiendent : tant que vous couperez cette herbe, le problème ne sera pas résolu ; la solution ? Il faut l’arracher.
La solution par rapport au péché n’est pas dans l’effort personnel mais dans la confiance en Dieu.
Adam et Eve faisaient confiance à Dieu, mais à un moment donné, ils ont écouté Satan et ils lui ont fait confiance plus qu’à Dieu. Est-ce que le péché a été de manger le fruit que Dieu leur avait défendu ? Certainement, mais, en amont, c’est une conséquence de la confiance qu’ils ont mise dans la parole de Satan qui remettait en question la parole de Dieu. Voilà le point de départ, qui a entraîné tout le reste. Le péché, c’est ne pas avoir confiance en Dieu.
Jésus affirme : « Qui place sa confiance dans le Fils possède la vie éternelle. Qui ne met pas sa confiance dans le Fils ne connaît pas la vie ; il reste sous le coup de la colère de Dieu » (Jean 3v36). Avoir confiance en Dieu ou non, tout est là.
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