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Je veux porter le fruit du Seigneur
avec abondance
Ce soir je voudrais vous parler du fruit que nous devons porter pour le
Seigneur. Le Seigneur nous demande de porter du fruit et de porter beaucoup de fruits. Et si
nous recevons Sa parole dans nos coeurs, si nous sommes fidèles, nous allons porter du fruit
pour Lui. Parce que nous ne devons pas oublier qu'au jour du jugement, ce ne sont pas les
miracles que nous aurons accomplis au nom du Seigneur qui vont nous juger. Et même certains se
verront refuser d'entrer dans le ciel parce que Jésus leur dira : "Je ne vous ai jamais
connus". Pourtant ils avaient accompli beaucoup de miracles au nom de Jésus, chassé beaucoup
de démons, guéri beaucoup de malades, mais ils pratiquaient l'iniquité ou l'injustice. Et
Jésus leur dit : "Je ne vous ai jamais connus". Donc l'idéal c'est d'être fidèle,
d'annoncer Sa parole et de voir le Seigneur confirmer la Parole par des miracles. Mais nous
devons bien comprendre que quand le Seigneur confirme par des miracles, Il ne va pas forcément
confirmer la sainteté de notre vie, Il va confirmer Sa parole. Ce qui explique que ces hommes
ont pu annoncer la Parole de Dieu et voir beaucoup de miracles et se voir fermer la porte du
ciel un jour. Ça parait peut être difficile à comprendre mais c'est Jésus qui le dit.
Alors pour ma part je veux faire partie de ceux qui entendront un jour le Seigneur dire :
"Viens, bon et fidèle serviteur, ...entre dans la joie de ton maître". Vous ne voulez
pas entendre cela vous aussi ? Nous ne l'entendrons que si notre vie a porté son fruit. Ce ne
sont pas nos brochettes de médailles et nos campagnes évangéliques, nos miracles et nos
prodiges qui vont nous donner quoi que ce soit dans le coeur du Seigneur, si nous pratiquons
l'iniquité ou si nous ne portons pas le fruit qu'Il veut que nous portions. Et c'est le
fruit qui nous jugera. Parce que le fruit c'est le caractère de Jésus en nous. Et comme le
Seigneur veut nous transformer à son image, Il surveille de très près la croissance du fruit.
Et ce soir je voudrais vous parler un peu de ce fruit merveilleux qu'Il veut produire
dans nos vies. Dieu recherche Son fruit dans nos vies. Il veille soigneusement sur chacun de
nous. Savez-vous que du matin au soir et du soir au matin, le Seigneur a les yeux fixés sur
nous ? Nous, nous ne pouvons fixer les yeux que sur une seule personne à la fois. Mais le
Seigneur, Lui, dans Sa toute puissance, Il fixe Ses yeux sur chacun de Ses enfants et sur
chacun de ceux qui ont le coeur tout entier tourné vers Lui. Il fixe les yeux sur eux et vous
savez ce qu'Il surveille dans nos vies : la croissance du fruit. Il regarde comment se porte
le fruit, comme un jardinier qui va tous les matins dans son verger pour voir comment pousse
le fruit. Le Seigneur en prend un soin extrême parce qu'Il sait que c'est ça qu'Il va
rechercher dans nos vies, beaucoup de fruits. Jésus nous dit aussi dans Matthieu 7:16 à propos
des prophètes : « Vous les reconnaîtrez... » à quoi ? à leurs miracles, à leurs prodiges, à
leurs belles paroles, à leurs belles prédications ? Non !, Il dit : « Vous les reconnaîtrez à
leurs fruits ». Mes bienaimés, le Seigneur reconnaîtra les vrais et les faux chrétiens à
leurs fruits. Ce n'est pas seulement les faux prophètes, mais il s'agit des vrais et des
faux chrétiens. Parce que dans l'Eglise visible de Jésus, le Seigneur seul connaît les Siens.
Les Siens sont partout, dans toutes les églises, il y a des brebis du Seigneur dans tous les
milieux. Le Seigneur connaît les Siens, tous ceux qui Lui appartiennent. Et Il les reconnaît à
leurs fruits. Parce que les fruits que nous portons, nous ne les portons pas par nos propres
forces, nous les portons par la vie de Jésus qui coule en nous.
Alors pour avoir un bon
fruit, qu'est-ce qu'il faut ? Les agriculteurs parmi nous le savent, ou ceux qui s'occupent
de jardins. On va voir les exemples que Jésus prend. Il faut un bon arbre ou une bonne
semence. Il faut un bon terrain, et puis il faut des bonnes conditions générales, soleil,
pluie etc... au bon moment, et il faut du travail. Parce que c'est vrai que ça pousse tout
seul, quand on en prend soin, mais il faut quand même prendre soin des vignes, des arbres,
etc. Alors, en ce qui concerne l'arbre regardez dans Matthieu 7, ce que le Seigneur dit,
verset 17 : « Tout bon arbre porte de bons fruits, le mauvais arbre porte de mauvais fruits.
Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, ou un mauvais arbre porter de bons fruits.
» Ça c'est très important pour nous chrétiens ! Nous voyons comment le Seigneur surveille nos
vies pour voir si elles produisent du fruit.
Il sait qu'elles ne peuvent produire du
fruit que si l'arbre au départ est bon, c'est-à-dire s'il y a une vraie nouvelle naissance
en Christ. On ne peut pas, par nos propres efforts de volonté, produire le fruit du Seigneur.
On peut être religieux par nos propres efforts de volonté, on va essayer de produire par nos
propres forces un fruit qui n'est pas le vrai fruit du Seigneur. Mais le bon arbre, c'est
celui que le Seigneur plante à la nouvelle naissance. Il nous donne un Esprit nouveau, parce
que nous l'avons accepté comme Seigneur et Sauveur. Il a changé nos coeurs par son Esprit. Il
nous fait passer par une nouvelle naissance et c'est alors que nous recevons la semence du
bon arbre. Une semence de vie qui doit normalement, si toutes les conditions sont réunies par
ailleurs, porter le fruit du Seigneur.
"Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais
fruits", ça veut dire qu'un véritable chrétien, né de nouveau, ne peut pas pratiquer le
péché. Il peut pécher, c'est sûr, ça nous arrive à tous de broncher, mais le chrétien ne peut
pas vivre dans le péché, y rester, pratiquer le péché. Il est sensible à la voix du Bon Berger
qui dit : "Là il y a quelque chose à changer, tu comprends". "Oui Seigneur d'accord, je
comprends, je veux changer Seigneur". Il nous arrive d'avoir des faiblesses, il nous arrive
d'avoir des chutes. Mais quand on est un bon arbre planté par le Seigneur, on a le désir de
changer ces choses, de se repentir devant Dieu, de confesser nos péchés et de demander pardon
pour que la croissance continue à se faire. C'est à cela qu'on reconnaît un bon arbre. Donc
quelqu'un qui se dit chrétien et qui vit ouvertement dans le péché et qui y reste et qui s'y
plaît, moi je me pose des questions sur sa nouvelle naissance. Parce que le Seigneur dit
qu'un bon arbre ne peut pas porter du mauvais fruit. Il peut avoir des problèmes de
croissance, ou il peut avoir quelque chose qui freine la croissance de son
fruit, mais
il ne peut pas porter du mauvais fruit, et de même un mauvais arbre, une plante que le
Seigneur n'a pas plantée ne peut pas produire du bon fruit. Il ne peut pas !
Un peu
plus loin, dans Mathieu 13, à propos de la parabole du semeur, Il parle de la semence qui est
plantée dans un bon terrain. Vous connaissez cette parabole, je ne vais pas y revenir. Il y a
quatre sortes de terrains : le terrain dur, le terrain caillouteux, le terrain chargé de
ronces et d'épines et puis le bon terrain. C'est la même semence au départ. Dans Mathieu 13
au verset 19, Il dit :
« Lorsqu'un homme écoute la parole du royaume ». C'est par la
Parole du Seigneur que nous naissons de nouveau. Et cette Parole est une semence. On est à la
fois l'arbre nouveau et la semence que le Seigneur plante dans nos coeurs. Il plante Sa
Parole dans nos coeurs pour nous donner la vie, pour nous instruire. Et cette semence plantée
dans un bon coeur doit produire du fruit pour le Seigneur.
Au verset 23,
Jésus dit ce qui est nécessaire pour que la semence produise du fruit : « Celui qui a reçu la
semence dans une bonne terre, c'est celui qui entend la parole et la comprend, il porte du
fruit ».
Dans l'Evangile de Luc, au chapitre 8, et au verset 15, le même passage de la
parabole du semeur dit : " Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant
entendu la parole avec un coeur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec
persévérance ". C'est celui qui entend la parole dans un coeur honnête et bon, et qui la
garde, qui porte du fruit. C'est ça la bonne terre ! Donc si nous voulons porter du fruit, il
faut que nous naissions de nouveau, que nous ayons une vraie réelle nouvelle naissance en
Christ. Vous savez que le Seigneur dit dans Matthieu 3:8, je vous lis le verset, parce que
c'est là que tout commence. Dans Matthieu 3:8, il est dit, dans la bouche de Jean-Baptiste :
« Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes :
nous avons Abraham pour père ! » Nous, nous pouvons dire : Nous avons le Seigneur pour Père.
Si nous disons que le Seigneur Jésus-Christ est notre Sauveur et que nous avons Dieu pour
Père, nous ne devons pas prétendre être enfant de Dieu si nous ne sommes pas passés par une
repentance qui se voit dans les fruits que nous portons. Et c'est là que ça commence, par la
repentance, et les fruits de la repentance.
Si une conversion n'est pas sérieuse,
n'est pas réelle, si le coeur n'est pas travaillé par le Saint-Esprit pour être sensible
quand Il nous montre nos péchés, il n'y aura aucun fruit digne d'une repentance réelle. On
ne doit pas aller trop vite pour amener des âmes au Seigneur, vous comprenez ce que je veux
dire : on ne doit pas le faire à la va-vite. On doit vraiment être oint du Saint-Esprit pour
apporter à cette âme-là tout le message de l'Evangile qui permet au Saint-Esprit de donner la
repentance, pour que la vie, au départ, soit vraiment la vie du Seigneur. Dire par exemple :
"Venez à Jésus, Il est bon, Il va régler tous vos problèmes parce que c'est un Dieu qui vous
aime et qui est merveilleux", c'est vrai ! Mais si on se contente de dire ça aux âmes qui
cherchent, ce n'est pas suffisant. Il faut parler du péché. Il faut parler du sacrifice pour
le péché. Il faut montrer en quoi le péché mène à la mort. Il faut montrer la conséquence du
péché et la mort. Il faut parler de la Croix. Il faut parler du péché mort en croix pour nous.
Il faut annoncer l'expiation. Il faut annoncer ces grandes vérités de l'Evangile qui
permettent au Saint-Esprit de travailler le coeur en profondeur pour donner la repentance.
Je parlais avec des frères et soeurs aujourd'hui à propos du pardon. Quand le Seigneur
nous dit par exemple "Pardonnez si vous voulez que votre Père céleste vous pardonne",
pardonnez ! C'est un ordre du Seigneur. Et ils me posaient la question en disant est-ce que
tu n'as pas du mal à pardonner ?
Je leur ai dit pour moi le problème est réglé.
Honnêtement, il est réglé devant Dieu. A partir du jour où le Seigneur m'a montré, mais alors
profondément dans mon coeur, ce que Lui m'avait pardonné et la grandeur du poids qui pesait
sur ma vie, ce poids de péché que Dieu a enlevé par Son pardon, ça n'a rien de comparable
avec la moindre des offenses qu'on peut me faire. Les offenses que moi j'ai faites à Dieu
par mes péchés n'ont rien de comparable aux offenses que les autres peuvent me faire. Donc si
Dieu m'a enlevé tout fardeau par Son pardon, Il m'a fait comprendre que moi aussi je devais
pardonner aux autres pour la moindre des offenses ou la plus petite ou la plus grande qu'ils
peuvent me faire. Simplement parce que j'ai constamment dans le coeur le souvenir du pardon
de Dieu pour moi. A ce moment-là je suis capable de pardonner parce que j'ai toujours le
souvenir de mon propre pardon. Et je sais que Dieu a dit à ses enfants : "Si tu ne pardonnes
pas, Dieu Ton Père ne te pardonnera pas tes péchés".
La véritable repentance nous
pousse à dire : "Seigneur de tout mon coeur je te demande pardon, parce que j'ai compris ce
qu'est le péché. J'ai compris où le péché mène, et ce que Tu as fait sur la Croix pour m'en
délivrer". Et alors, le Saint-Esprit me convainc, me pousse à la repentance.
J'apporte
mes péchés au Seigneur en Lui disant : "Seigneur, je ne veux plus marcher dans le péché, je
veux que Tu me révèles la grandeur de l'oeuvre de Jésus à la Croix, Lui qui m'a libéré de ce
fardeau pour toujours. Il y a beaucoup de chrétiens qui n'ont pas été libérés du fardeau du
péché. Soit qu'on leur a mal expliqué les mystères de la Croix, soit qu'ils les ont mal
reçus dans leur coeur, mais ils n'ont pas été libérés du fardeau du péché.
Je vais
lire quelques versets dans Romains 6. On parle de fruit, je vous le rappelle. Dans Romains
6:22, l'apôtre Paul dit ceci aux chrétiens : « Maintenant, étant affranchis (en bon français,
ça veut dire puisque vous êtes maintenant libérés) du péché et devenus esclaves de Dieu, vous
avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. » On a déjà reçu la vie éternelle
mais on a pour fin le ciel qui nous attend, mais vous voyez comment il parle, il parle au
passé. Il dit : "Puisque vous chrétiens, vous avez été libérés du péché, (on a été libéré de
l'esclavage du péché) et que vous êtes devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la
sainteté". Tu ne peux pas manquer de produire en toi la sainteté, si au départ tu as compris,
par la révélation du Saint-Esprit, que déjà maintenant tu es libéré de l'esclavage du péché
par le sacrifice de Jésus. Le Saint-Esprit te l'a montré, et tu n'es plus là en disant
devant le Seigneur : "Seigneur je suis un misérable pécheur, une misérable pécheresse, je ne
m'en sors pas, Seigneur". Non ! Ne dis plus ça ! Quand tu pèches, tu le reconnais devant Dieu
et tu le confesses, tu reçois le pardon, mais tu n'es plus aux yeux du Seigneur un misérable
pécheur, tu es un ancien misérable pécheur qui a reçu la vie du Seigneur et qui a été
affranchi par Jésus de l'esclavage du péché pour devenir esclave de Dieu, c'est-à-dire
obéissant de tout coeur au Seigneur. Et ça se fait par la foi dans la Parole de Dieu. Le
Seigneur dit : "En Christ, tu es mort et ressuscité, tu es mort à ta vie passée et à ta
vieille nature, et tu es ressuscité à une vie nouvelle", c'est un mystère que je reçois par
la foi. Jésus le dit, et moi je dis : "Je l'accepte Seigneur. Quand Tu es mort, je suis mort
avec Toi.
Donc toute ma vieille nature de péché, toute mon ancienne nature est morte
avec Toi. J'ai été libéré par Ta mort, au moment où Tu es mort. Et moi, je suis mort en Toi à
l'esclavage du péché".
Si je pèche encore je le reconnais devant le Seigneur. Je dis :
"Seigneur j'ai oublié que j'étais libéré de l'esclavage et j'ai encore mis le pied dans
l'engrenage, et je me suis laissé prendre, je t'en demande pardon Seigneur. Que le sang de
Jésus me lave maintenant, mais fondamentalement je sais que j'ai été libéré. Malgré cette
faiblesse que je viens de commettre, Seigneur, dans mon coeur je n'oublie jamais que Tu m'as
libéré de l'esclavage du péché, que ma vieille nature de péché est morte et enterrée en toi,
et que je suis devenu esclave de Dieu". Esclave c'est un terme très fort. C'est vraiment le
terme du texte original. Esclave, ça ne veut pas dire que Dieu nous traite comme un maître dur
peut traiter ses esclaves sur la terre. Ça veut dire simplement : "Seigneur, de tout mon coeur
je T'ai donné toute ma vie pour Te servir jusqu'à mon dernier souffle et jusque dans
l'éternité". C'est ça que Dieu veut : des hommes et des femmes qui ont compris qu'il y
avait une coupure complète entre leur vie passée et leur vie présente en Christ, malgré leur
faiblesse actuelle et leurs difficultés. Le Seigneur travaille ! Ils ont compris que, par la
mort de Jésus, il y avait une coupure complète et que maintenant ils ont consacré toute leur
vie pour devenir esclaves d'un Dieu d'amour. Ce n'est pas pénible d'être esclave de Jésus.
Jésus veut des esclaves dans le bon sens du terme. Il veut des amis, des serviteurs, des
hommes et des femmes qui lui donnent tout leur coeur pour le servir.
Alors là on peut
parler de fruit. Si tu as compris cela, tu as pour fruit la sainteté. Que tu veilles ou que tu
dormes, le Saint-Esprit en toi fait grandir ce fruit de sainteté de la même manière, que tu
veilles ou que tu dormes. Dans ton jardin, ton arbre fruitier est en train de produire du
fruit tout seul parce qu'il y a la vie en lui. Tu en prends soin mais la vie qui est en lui
produit le fruit. Le don gratuit de Dieu c'est la vie éternelle en Jésus. Dans Romains 7, au
verset 4, il dit : « De même mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis
à mort en ce qui concerne la loi (l'esclavage de la loi et des commandements, vous avez été
mis à mort à tout ça), ... afin que nous portions des fruits pour Dieu. »
Alors écoute
bien ceci : tu as été libéré de l'esclavage du péché, et tu as été libéré de l'esclavage de
la loi. Qu'est-ce que c'est que la loi ? C'est les commandements. "Fais ça, ne fais pas
ça". Il y a des églises qui sont encore dominées par la loi. On vous dit : "Voilà ce qu'il
faut faire, ce qu'il ne faut pas faire. Prends ça, ne prends pas ça, etc." Et alors, bien
sûr, on le reçoit comme Parole de Dieu mais on ne le reçoit pas comme une vie de Dieu qui
coule en nous. On le reçoit comme des commandements légalistes. Et ça ne peut pas produire le
fruit, puisqu'il dit que tu as été libéré de l'esclavage de la loi. Tu ne vas pas obéir à la
loi par un commandement qui t'est donné et auquel tu vas t'efforcer d'obéir. Tu vas obéir à
la loi par la vie de Jésus qui est dans ton coeur, qui coule, et qui te fait produire le fruit
du Saint Esprit. Tu vas produire ce fruit parce que tu es fidèle au Seigneur. Et c'est
seulement à cette condition que tu vas produire du fruit. On le sent quand il y a un esprit
légaliste qui travaille dans la vie d'un chrétien, d'un frère, d'une soeur, ça se sent. Le
Seigneur nous dit : "Tu as été libéré par ma mort, dans mon corps, de l'esclavage de la loi".
Seul Jésus a pu pratiquer toute la loi. Et en recevant Jésus, nous recevons la Parole vivante
du Seigneur. Il met Sa loi dans nos coeurs et nous la vivons naturellement quand nous marchons
par l'Esprit pour produire du fruit.
Alors pour porter du bon fruit, je résume encore,
il faut une bonne semence, on l'a, c'est la semence par laquelle nous avons été régénérés.
Il faut que nous gardions cette semence avec un cœur honnête et bon par la foi en ce que Jésus
a accompli pour nous. Et il faut rester attaché au Seigneur en permanence pour que Sa vie
coule en nous pour nous faire produire ce fruit. C'est la parabole du Cep et du sarment. Nous
sommes attachés à cet arbre de vie qu'est le Seigneur et tant que nous sommes attachés au
Seigneur bien fermement, la vie qui est dans le cep coule dans le sarment et lui fait produire
son fruit.
Je vais vous lire un verset, à la fin du Psaume 92, au verset 13 : « Les
justes croissent comme le palmier, ils s'élèvent comme le cèdre du Liban. Plantés dans la
maison de l'Eternel, ils prospèrent dans les parvis de notre Dieu ; ils portent encore des
fruits dans la vieillesse, ils sont pleins de sève et verdoyants, pour faire connaître que
l'Eternel est juste. Il est mon rocher, et il n'y a point en lui d'iniquité. » Donc quand
tu es planté dans la justice de Dieu, en Dieu lui-même qui est juste, la sève de Dieu qui est
pure, qui est sainte va couler en toi et va te faire produire un fruit de justice et de
sainteté. Tu restes planté dans les parvis de Dieu, tu ne bouges pas de la maison de
l'Eternel, et la vie du Seigneur coule en toi pour te faire produire du fruit. Reste attaché
au Seigneur comme le sarment est attaché au cep. Comment est-ce qu'on peut rester attaché au
Seigneur ? D'abord, en ayant reçu sa vie au départ et quand on a goûté combien le Seigneur
est bon, on a envie, enfin moi j'ai envie de le connaître davantage, de rester attaché à lui,
de lui dire : "Seigneur Tu es tout pour moi, Tu es ma vie, Tu es tout pour moi, Tu as fait
tout pour moi, Tu es la porte qui mène au ciel, Tu es le chemin, Tu es la vérité, Tu es la
vie. Je ne veux connaître rien d'autre que Toi, Seigneur, parce que Tu m'ouvres la porte du
ciel, c'est Toi qui me fais connaître le Père, c'est Toi qui me remplis de l'Esprit.
C'est à Toi Jésus que je veux rester attaché". Lisons dans Jean 15, à propos de cette
parabole du cep, au verset 8, Jean 15:8 : « Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que
mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. » Il vient de dire au verset 6 : « Si
quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on
ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent ». Vous voyez c'était au départ un
sarment qui était attaché au cep, qui n'est pas demeuré attaché au cep, il a séché et il a
fini au feu. Tandis que le sarment qui reste attaché au cep, il produit du fruit. Il suffit
simplement de le tailler au bon moment et de la manière convenable pour qu'il produise
beaucoup de fruit. Ça c'est l'oeuvre du Seigneur, ce n'est pas la nôtre. La nôtre c'est de
rester attaché à Lui.
Dans Jérémie 17 au verset 7, « Béni soit l'homme qui se confie
dans l'Eternel, et dont l'Eternel est l'espérance ! Il est comme un arbre planté près des
eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; il n'aperçoit point la chaleur quand elle
vient, et son feuillage reste vert. Dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte,
et il ne cesse de porter du fruit ». Si nos racines sont plongées en Jésus, nous n'allons pas
cesser de porter du fruit, notre feuillage reste vert jusque dans la blanche vieillesse et
jusqu'au dernier jour nous allons porter du fruit à la gloire du Seigneur. Mais vous voyez la
condition : rester un arbre planté près de l'eau. L'eau c'est le Saint-Esprit, l'eau
c'est la Parole du Seigneur, l'eau c'est le Seigneur lui-même. "Je reste planté en Toi,
Seigneur, mes racines plongent en Toi, dans Ta Parole, et Toi Tu fais le reste, Tu me donnes
la vie parce que je me confie en Toi, Tu me feras porter du fruit."
« Et il ne cesse
pas de porter du fruit ». J'aime bien ça aussi, il n'y a pas d'arrêt, il n'y a pas de
saison pour le Seigneur : on ne cesse pas de porter du fruit. Il y a, dans certains pays, des
arbres qui portent du fruit toute l'année. Se confier en l'Eternel, c'est un signe de foi.
Donc il faut d'abord rester attaché au Seigneur, c'est-à-dire marcher dans Sa justice, puis
il faut être dans Ses parvis et marcher dans la foi au Seigneur et en Sa Parole.
A
suivre...
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